Le SIG est un outil d’aide à la décision efficace pour les projets de développement, initiés par des grands bailleurs de fonds (Union Européenne, Banque Mondiale, DGT, CDC, FED, BID…). Il permet de spatialiser les besoins et les potentialités pour l’accès à l’eau potable, pour la création d’infrastructures routières, de centres de santé, d’écoles, pour la lutte contre les catastrophes naturelles etc dans des pays en voie de développement. Le développement est un état d’esprit, un engagement, et passe par un transfert de compétences et de savoir-faire.

De la modélisation filaire 1D à la modélisation 3D ou multidirectionnelle, que ce soit pour des réseaux ou des écoulements de surface, le SIG permet d’exploiter les résultats des modélisations, les interpréter et les cartographier pour la réalisation de documents réglementaires, des documents de planification etc.

Cette discipline nécessite des données d’entrée que le SIG permet de spatialiser et d’exploiter : calcul de surface de bassin versant, spatialisation de la pluviométrie, des surfaces imperméabilisées, de la nature du sous-sol etc. pour des études réglementaires, des études pour la mise en place de systèmes d’alerte de crue, des plans de gestion d’eau potable.

Impact du changement climatique, études d’impact visuel et écologique, définition de zones à préserver, gestion des sédiments, gestion des déchets, énergies renouvelables, etc. Le SIG est très utilisé dans le domaine de l’environnement et du développement durable.

Toute structure travaillant sur un territoire doit gérer un patrimoine. Il peut s’agir d’un patrimoine naturel, historique, ou d’infrastructures, de réseaux. Le SIG est aujourd’hui devenu incontournable pour une gestion spatialisée de ces patrimoines, de la définition des informations à collecter à l’organisation technique du système d’informations. Les thématiques peuvent être la gestion des réseaux d’eau potable, des eaux non facturées, des réseaux d’assainissement, d’électricité, des routes…

Dans le domaine maritime également le SIG est un outil décisif : exploitation de données bathymétriques, de résultats de modélisation, analyse de l’évolution du trait de côte, spatialisation de la submersion marine, études d’impact, détermination de sites potentiels pour l’implantation d’ouvrages etc.

L’urbanisme est une des compétences fortes du géomaticien car il sait analyser les territoires, des documents directeurs qui permettent de les gérer aux contraintes naturelles et aux aspects socio-économiques qui dirigent naturellement son expansion. Le SIG permet de cartographier, d’estimer les évolutions urbaines à venir, d’en réaliser des statistiques pour considérer au mieux les enjeux humains à différentes échelles spatiales et temporelles.

L’HYDROGEOMORPHOLOGIE est un domaine d’expertise de SIGEOZ. Cette technique est une approche naturaliste qui étudie le fonctionnement naturel des cours d’eau. Elle est basée sur une analyse scientifique des formes et de la nature des sols, par photo-interprétation et par expertise de terrain. L’hydrogéomorphologie est utilisée pour élaborer des documents réglementaires et de portée à connaissance : réalisation d’Atlas de Zones Inondables (AZI), délimitation des zones inondables maximales pour les Plans de Prévention des Risques d’Inondation PPRi. L’expérience de SIGEOZ dans le domaine du risque inondation porte également sur des études TRI (Territoires à Risque important d’Inondation), ACB (Analyse Coût-Bénéfices), AMC (Analyse Multi-Critère), PAPI (Programme d’Actions de Prévention des Inondations), pour lesquelles le SIG est une composante essentielle (Directive INSPIRE).